Espaniar turismo bulegoaren leihoak puxkatu dituzte Parisen

non da jon==eu==

Jon Anzaren desagerpena eta oro har estatu terrorismoa salatzeko ekimen bat izan da Parisetik heldu den komunikatuaren arabera (frantsesez gaztelaniaz).

==es==

 

ACCIÓN CONTRA LA OFICINA DE TURISMO ESPAÑOL EN PARÍS

«NON DA JON?», PODER ASESINO !

 

Dentro de la semana contra las largas penas y todas los encarcelamientos que tienen lugar actualmente en Francia, la Oficina de Turismo del Estado español, situada en el n° 43 de la calle Decamps en París (16), fue atacada en la noche del lunes 2 al martes 3 de noviembre. Las vitrinas de la puerta y de una ventana estallaron y en sus muros han aparecido inscripciones (en francés) : « Abajo la tortura de Estado y la cadena perpetua », « Non da Jon ? », « Poder asesino ».

==en==

SEMAINE LONGUES PEINES : ACTION CONTRE L’OFFICE DE TOURISME ESPAGNOL

« NON DA JON ? » , POUVOIR ASSASSIN !



Dans le cadre de la semaine contre les longues peines et tous les
enfermements, l’Office du tourisme de l’Etat espagnol, sis 43 rue Decamps à Paris (16ème), a été attaqué dans la nuit du lundi 2 au mardi 3 novembre. Les vitres de la porte d’entrée et d’une fenêtre ont volé en éclat et ses murs ont été tagués avec les inscriptions : « A bas la torture d’Etat et les peines de perpétuité », « Non da Jon ? », « Pouvoir assassin ».

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SEMAINE LONGUES PEINES : ACTION CONTRE L’OFFICE DE TOURISME ESPAGNOL

« NON DA JON ? » , POUVOIR ASSASSIN !



Dans le cadre de la semaine contre les longues peines et tous les
enfermements, l’Office du tourisme de l’Etat espagnol, sis 43 rue Decamps à Paris (16ème), a été attaqué dans la nuit du lundi 2 au mardi 3 novembre. Les vitres de la porte d’entrée et d’une fenêtre ont volé en éclat et ses murs ont été tagués avec les inscriptions : « A bas la torture d’Etat et les peines de perpétuité », « Non da Jon ? », « Pouvoir assassin ».

==fr==

SEMAINE LONGUES PEINES : ACTION CONTRE L’OFFICE DE TOURISME ESPAGNOL

« NON DA JON ? » , POUVOIR ASSASSIN !



Dans le cadre de la semaine contre les longues peines et tous les
enfermements, l’Office du tourisme de l’Etat espagnol, sis 43 rue Decamps à Paris (16ème), a été attaqué dans la nuit du lundi 2 au mardi 3 novembre. Les vitres de la porte d’entrée et d’une fenêtre ont volé en éclat et ses murs ont été tagués avec les inscriptions : « A bas la torture d’Etat et les peines de perpétuité », « Non da Jon ? », « Pouvoir assassin ».

 

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«Abajo la tortura de Estado y la cadena perpetua»: Heredera de la dictadura franquista, la democracia española ha conservado la práctica de la tortura como instrumento policial. La tortura está generalizada en los conflictos politicos, en particular frente a las luchas sociales relacionadas con el movimiento independentista vasco (lucha contra las centrales nucleares y el TAV, a favor de los gaztetxes…).


Que sea en los locales de la guardia civil durante los interrogatorios (incomunicacion, intentos de ahogar a la persona detenida con la bolsa, en la banera, violacion y simulacion de violacion…), o en el cuadro de la « guerra sucia » (secuestros, asesinatos) el Estado inscribe su poder en el cuerpo de los rebeldes.

 

Cuando en Francia la ley de «retencion de seguridad» empieza a aplicarse e implica la carcel por vida, en España desde hace una decena de años hay todo un arsenal juridico que hace la cadena perpetua sea efectiva (supresion de los beneficios penitenciarios para las largas penas).


«Non da Jon?»: Desde hace siete Jon Anza, militante de Euskadi ta Askatasuna, ha desaparecido de un tren que le llevaba de Bayona a Toulouse. Segun las informaciones de Gara, Jon Anza fue secuestrado por unos agentes de la guardia civil, torturado hasta la muerte y luego enterrado en suelo francés. Esto nos hace recordar las prácticas del GAL cuando en los años ochenta organizaba atentados y asesinatos contra la población y los militantes vascos por la cuenta del Estado español. Numerosas manifestaciones reagrupando miles de personas tienen lugar regularmente bajo el lema de «Non da Jon?» para reclamar la verdad sobre su desaparicion y denunciar la guerra llevada contra Euskal Herria por el Estado español con la colaboracion del Estado francés.


«Poder asesino»: Con distintas intensidades pero con métodos parecidos, el Estado no se priva de asesinar para mantener su orden social, ya sea en los barrios populares, en las cárceles francesas, en Grecia, en Euskal Herria o en Argelia. Al igual, las largas penas de cárcel condenan a la eliminación física y social y se aparentan a una muerte lenta.


Frente a esto algunos presos no se dejan aniquilar, como Christophe Khider y Omar Top El Hadj que se han evadido de la central penitenciaria de Moulins en Francia el pasado febrero, antes de ser de nuevo detenidos. O tambien como Amadeu Casals en Espana que intenta desde hace años salir de su aislamiento llamando a la solidaridad activa al exterior. Es en este contexto que organizamos la semana contra las larga penas y todos los encarcelamientos, como un momento para transformar en actos nuestra determinacion de luchar contra este mundo que mata, encierra y explota.

¡Contra todos los Estados!


¡Contra todos los encarcelamientos!

¡Libertad para todos y todas!

 

==fr==

« A bas la torture d’Etat et les peines de perpétuité » : Héritière de la dictature franquiste, la démocratie espagnole a conservé la pratique de la torture comme technique policière. La torture est généralisée dans le traitement des conflits politiques, plus particulièrement face aux luttes sociales liées au mouvement indépendantiste basque (luttes contre les centrales nucléaires, contre le train à grande vitesse T.A.V., pour les lieux autogérés, les gaztetxe…).


Que ce soient dans les casernes de la Guardia Civil pendant les
gardes-à-vue (mise au secret, noyades, étouffements, viols et simulations de viols…) ou dans le cadre de la « guerre sale » (enlèvements, séquestrations, assassinats…), l’Etat inscrit son pouvoir dans le corps des révoltés.
Alors qu’en France la rétention de sûreté qui est en train d’être mise en place promet l’enfermement à vie, l’Espagne depuis une dizaine d’années s’est dotée d’un arsenal juridique qui rend la perpétuité effective, par exemple en supprimant les remises de peines pour les longues peines.


« Non da Jon ? » (« Où est Jon ? ») : Depuis sept mois, Jon Anza, militant de Euskadi Ta Askatasuna (Pays Basque et Liberté) a disparu lors d’un trajet en train entre Bayonne et Toulouse. Selon des informations rapportées par le quotidien indépendantiste basque Gara, Jon aurait été
enlevé par des agents de la Guardia Civil, torturé jusqu’à la mort puis enterré sur le sol français. Cela rappelle clairement les pratiques du GAL (Groupe Antiterroriste de Libération) qui dans les années 80 menaient des attentats et des assassinats contre la population et les militants basques pour le compte de l’Etat espagnol. De nombreuses manifestations regroupant des milliers de personnes ont lieu régulièrement derrière ce mot d’ordre « Non da Jon ? » pour réclamer la vérité sur sa disparition et dénoncer la guerre faîte au Pays Basque par l’Etat espagnol avec la collaboration de l’Etat français.

« Pouvoir assassin » : Aves des intensités différentes mais selon des méthodes similaires, l’Etat ne se prive pas d’assassiner pour maintenir son ordre social, que ce soit dans les quartiers populaires et les prisons françaises, comme en Grèce, au pays Basque ou en Algérie. De même, les longues peines d’enfermement sont des peines d’élimination physique et sociale qui s’apparentent à une mort lente. Face à cela, certains prisonniers ne se laissent pas écraser, tels Christophe Khider et Omar Top El Hadj qui se sont évadés de la centrale de Moulins-Yzeure en février dernier avant d’être repris, ou encore Amadeu Casals en Espagne qui tente de sortir depuis de nombreuses années de l’isolement en détention en appelant à la solidarité active à l’extérieur.


C’est dans ce contexte que nous envisageons la semaine contre les longues peines et tous les enfermements, comme un moment pour mettre en acte notre détermination à lutter contre ce monde qui tue, enferme et exploite.



Contre tous les Etats !


Contre tous les enfermements !


Liberté pour toutes et tous !

 

==it==

« A bas la torture d’Etat et les peines de perpétuité » : Héritière de la dictature franquiste, la démocratie espagnole a conservé la pratique de la torture comme technique policière. La torture est généralisée dans le traitement des conflits politiques, plus particulièrement face aux luttes sociales liées au mouvement indépendantiste basque (luttes contre les centrales nucléaires, contre le train à grande vitesse T.A.V., pour les lieux autogérés, les gaztetxe…).


Que ce soient dans les casernes de la Guardia Civil pendant les
gardes-à-vue (mise au secret, noyades, étouffements, viols et simulations de viols…) ou dans le cadre de la « guerre sale » (enlèvements, séquestrations, assassinats…), l’Etat inscrit son pouvoir dans le corps des révoltés.
Alors qu’en France la rétention de sûreté qui est en train d’être mise en place promet l’enfermement à vie, l’Espagne depuis une dizaine d’années s’est dotée d’un arsenal juridique qui rend la perpétuité effective, par exemple en supprimant les remises de peines pour les longues peines.


« Non da Jon ? » (« Où est Jon ? ») : Depuis sept mois, Jon Anza, militant de Euskadi Ta Askatasuna (Pays Basque et Liberté) a disparu lors d’un trajet en train entre Bayonne et Toulouse. Selon des informations rapportées par le quotidien indépendantiste basque Gara, Jon aurait été
enlevé par des agents de la Guardia Civil, torturé jusqu’à la mort puis enterré sur le sol français. Cela rappelle clairement les pratiques du GAL (Groupe Antiterroriste de Libération) qui dans les années 80 menaient des attentats et des assassinats contre la population et les militants basques pour le compte de l’Etat espagnol. De nombreuses manifestations regroupant des milliers de personnes ont lieu régulièrement derrière ce mot d’ordre « Non da Jon ? » pour réclamer la vérité sur sa disparition et dénoncer la guerre faîte au Pays Basque par l’Etat espagnol avec la collaboration de l’Etat français.

« Pouvoir assassin » : Aves des intensités différentes mais selon des méthodes similaires, l’Etat ne se prive pas d’assassiner pour maintenir son ordre social, que ce soit dans les quartiers populaires et les prisons françaises, comme en Grèce, au pays Basque ou en Algérie. De même, les longues peines d’enfermement sont des peines d’élimination physique et sociale qui s’apparentent à une mort lente. Face à cela, certains prisonniers ne se laissent pas écraser, tels Christophe Khider et Omar Top El Hadj qui se sont évadés de la centrale de Moulins-Yzeure en février dernier avant d’être repris, ou encore Amadeu Casals en Espagne qui tente de sortir depuis de nombreuses années de l’isolement en détention en appelant à la solidarité active à l’extérieur.


C’est dans ce contexte que nous envisageons la semaine contre les longues peines et tous les enfermements, comme un moment pour mettre en acte notre détermination à lutter contre ce monde qui tue, enferme et exploite.



Contre tous les Etats !


Contre tous les enfermements !


Liberté pour toutes et tous !

 

==en==

« A bas la torture d’Etat et les peines de perpétuité » : Héritière de la dictature franquiste, la démocratie espagnole a conservé la pratique de la torture comme technique policière. La torture est généralisée dans le traitement des conflits politiques, plus particulièrement face aux luttes sociales liées au mouvement indépendantiste basque (luttes contre les centrales nucléaires, contre le train à grande vitesse T.A.V., pour les lieux autogérés, les gaztetxe…).


Que ce soient dans les casernes de la Guardia Civil pendant les
gardes-à-vue (mise au secret, noyades, étouffements, viols et simulations de viols…) ou dans le cadre de la « guerre sale » (enlèvements, séquestrations, assassinats…), l’Etat inscrit son pouvoir dans le corps des révoltés.
Alors qu’en France la rétention de sûreté qui est en train d’être mise en place promet l’enfermement à vie, l’Espagne depuis une dizaine d’années s’est dotée d’un arsenal juridique qui rend la perpétuité effective, par exemple en supprimant les remises de peines pour les longues peines.


« Non da Jon ? » (« Où est Jon ? ») : Depuis sept mois, Jon Anza, militant de Euskadi Ta Askatasuna (Pays Basque et Liberté) a disparu lors d’un trajet en train entre Bayonne et Toulouse. Selon des informations rapportées par le quotidien indépendantiste basque Gara, Jon aurait été
enlevé par des agents de la Guardia Civil, torturé jusqu’à la mort puis enterré sur le sol français. Cela rappelle clairement les pratiques du GAL (Groupe Antiterroriste de Libération) qui dans les années 80 menaient des attentats et des assassinats contre la population et les militants basques pour le compte de l’Etat espagnol. De nombreuses manifestations regroupant des milliers de personnes ont lieu régulièrement derrière ce mot d’ordre « Non da Jon ? » pour réclamer la vérité sur sa disparition et dénoncer la guerre faîte au Pays Basque par l’Etat espagnol avec la collaboration de l’Etat français.

« Pouvoir assassin » : Aves des intensités différentes mais selon des méthodes similaires, l’Etat ne se prive pas d’assassiner pour maintenir son ordre social, que ce soit dans les quartiers populaires et les prisons françaises, comme en Grèce, au pays Basque ou en Algérie. De même, les longues peines d’enfermement sont des peines d’élimination physique et sociale qui s’apparentent à une mort lente. Face à cela, certains prisonniers ne se laissent pas écraser, tels Christophe Khider et Omar Top El Hadj qui se sont évadés de la centrale de Moulins-Yzeure en février dernier avant d’être repris, ou encore Amadeu Casals en Espagne qui tente de sortir depuis de nombreuses années de l’isolement en détention en appelant à la solidarité active à l’extérieur.


C’est dans ce contexte que nous envisageons la semaine contre les longues peines et tous les enfermements, comme un moment pour mettre en acte notre détermination à lutter contre ce monde qui tue, enferme et exploite.



Contre tous les Etats !


Contre tous les enfermements !


Liberté pour toutes et tous !