Solidaridad internacional desde Paris con las y los presos politícos vascos

Desgraciadamente, la existencia de presas y presos políticos vascos es una realidad demasiado conocida en Euskal Herria. En los últimos cincuenta años la represión de los Estados imperialistas francés y español se ha abatido sobre miles de ciudadanas y ciudadanos vascos, y prácticamente ninguna familia se ha librado de ella.

Pero esta realidad es poco conocida más allá de los límites de Euskal Herria, incluso en Francia. Euskal Herriaren Lagunak (EHL) de París (Comité de Solidaridad con el Pueblo Vasco) se dedica, entre otras cosas, a dar a conocer la vida cotidiana tanto de las y los presos como de sus familiares. Por medio de diferentes publicaciones, programas de radio y la presencia en diferentes actos difundimos la voz de aquellas personas a quienes el Estado querría silenciar.

Por esa razón decidimos, junto con el conjunto de la red de EHL, organizar una concentración el viernes 28 de noviembre en el barrio popular de Ménilmontant en París. Acudieron unas 70 personas a expresar su solidaridad y exigir la libertad del conjunto de las y los presos, así como la vuelta de las personas refugiadas. Entre quienes acudieron había militantes de colectivos antifascistas y antiimperialistas, de organizaciones sindicales (CNT) o políticas (NPA). Muchos militantes del barrio saludaron su presencia y sus motivaciones.

Al día siguiente por la noche en el Centro Internacional de Cultura Popular hubo un ambiente festivo y reivindicativo con un concierto solidario en el que participaron los grupos (Rock), Latypik (reggae) y Première Ligne (rap) y al que asistieron unas 200 personas. La velada supuso una nueva ocasión para recordar que, lejos de la mezquina visión de algunos, la Izquierda Abertzale tiene el firme compromiso de construir una Euskal Herria internacionalista y libre de cualquier forma de opresión. Por ello, la desaparición de todas las formas de encarcelamiento fue exigida alto y fuerte en varias ocasiones, sobre todo por las diferentes personas que intervinieron recordando las luchas en México, en Estados Unidos (Mumia Abu Jamal y Leonard Peltier), la lucha del preso político palestino de origen libanés encarcelado en Francia desde hace décadas, Georges Ibrahim Abdallah, etc., y también se expresó la solidaridad con las poblaciones gitanas de Nanterre y otros lugares

En París fueron muchas las voces que se alzaron para denunciar las condiciones en las que están encarcelados los y las presas políticas vascas, así como la propia existencia de las cárceles. Si todos y todas podemos estar satisfechas de este fin de semana de solidaridad que responde a unas fuertes expectativas tanto en París como en otros lugares, es más necesario que nunca recordar que, definitivamente, solo hay tres cosas que hacer en este mundo: ¡LUCHAR, LUCHAR Y LUHAR!

JO TA KE !

 

A PARIS LES 28 ET 29 NOVEMBRE SOLIDARITE AVEC LES PRISONNIERS-ES POLITIQUES BASQUES

Si l’existence de prisonnières et prisonniers politiques basques est une réalité malheureusement trop connue en Euskal Herria, elle est par contre souvent méconnue une fois franchies les limites du Pays basque, y compris en France.

Le Comité de Solidarité avec le Peuple Basque de Paris s'attelle à faire connaître le quotidien des prisonnières et prisonniers, ainsi que de leurs proches, montrer qu’au cours de ces cinquante dernières années, la répression des Etats impérialistes français et espagnol s'est abattue sur des milliers de citoyennes et citoyens basques et aucune famille n'a été épargnée.

Toute l'année, à travers des publications, des émissions de radio et la présence à plusieurs évènements, nous diffusons la voix de celles et ceux que l'Etat voudrait taire.

En solidarité avec les militants basques détenu(es) et particulièrement avec Marina BERNADO I BONADA, Zigor GARRO PEREZ, Oihan BARANDALLA GOÑI , Mikel KARRERA SAROBE, Ibon GOIEASKOETXEA ARRONATEGI, Iurgi MENDINUETA MINTEGI, Borja GUTIERREZ ELORDUI qui passent en ce moment en Cour d’Assise spécialement constituée à Paris, nous avons organisé deux manifestations.

VENDREDI 28 NOVEMBRE PLACE MENILMONTANT

En coordination avec l'ensemble des Comités travaillant avec Askapena, d'organiser nous avons appelé à un rassemblement dans le quartier populaire de Ménilmontant. Près de 100 personnes ont répondu à cet appel pour exprimer leur solidarité et exiger la libération de l'ensemble des prisonnières-ers et le retour des réfugiés-ées. Parmi elles, des militants-tes de collectifs antifascistes et anti-impérialistes, d'organisations syndicales (CNT) ou politique (NPA).

Les banderoles entouraient la place et de nombreux manifestants portaient des photos de prisonnières ou prisonniers basques. Cette présence et ses motivations ont été saluées par de nombreux-ses habitants-tes du quartier. Ce fut aussi l’occasion de faire de belles rencontres comme celle d’une professeure qui donne des cours aux prisonniers qui n’a pu masquer son émotion en reconnaissant quelques un de ses élèves sur les photos exposées.

SAMEDI 29 NOVEMBRE CONCERT DE SOUTIEN

Le lendemain, au CICP, la soirée fut résolument festive et revendicative avec un concert de solidarité avec Gommard (Rock), Latypik (reggae) et Première Ligne (rap) devant plus de 200 personnes. Cette soirée fut une nouvelle occasion de rappeler que la gauche abertzale, loin de la vision étriquée que certains aimeraient lui prêter, a pris l'engagement ferme de construire un Pays basque internationaliste et libéré de toutes les formes d'oppression.

C'est pourquoi la disparition de toutes les formes d'enfermement a été clamée haut et fort à plusieurs reprises, notamment par différents-tes intervenants rappelant les luttes au Mexique, aux Etats-Unis (Mumia Abu Jamal et Leonard Peltier), de Georges Ibrahim Abdallah ainsi que la solidarité avec les populations roms de Nanterre et d'ailleurs. Le produit des entrées à prix libre de la soirée et des ventes de casse-croutes et boissons basques sera distribué à différentes associations de soutien aux prisonniers-es.

Depuis Paris, ce sont donc de très nombreuses voix qui se sont élevées pour dénoncer les conditions d'incarcération des prisonnières et prisonniers politiques basques et l'existence même des lieux d'enfermement.

Si toutes et tous pouvons être satisfaits-tes de ce week-end de solidarité, répondant à une attente forte à Paris comme ailleurs, il est plus que jamais nécessaire de rappeler que, définitivement, il n'y a que trois choses à faire dans ce monde

LUTTER ! LUTTER ! LUTTER !

JO TA KE !