Rehenes/Otages

preso politikoen nazioarteko eguna==es==

Comité de Solidarité avec le Peuple Basque-Paris

El próximo fin de semana, 18 y 19 de abril, los 764 presos y presas políticas vascas no tendrán visita. Con esta huelga de comunicaciones, quieren denunciar la política de dispersión iniciada hace 20 años bajo el régimen de Felipe González, cuando los presos políticos vascos, que se encontraban en la cárcel de Herrera de la Mancha, fueron dispersados por todo el territorio del reino de España. Esta nueva acción muestra igualmente la derrota de la política de dispersión (que se extiende actualmente a 89 cárceles, desde el sur del Estado español al norte de Francia): a pesar de la distancia y de todas las barreras que se levantan entre ellos, la determinación y la capacidad de lucha colectiva de las y los militantes vascos encarcelados no se ha debilitado nunca.

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Comité de Solidarité avec le Peuple Basque-Paris

Le week-end prochain, 18 et 19 avril, les 764 prisonniers politiques basques ne se rendront pas au parloir. Par cette grève de la communication, ils dénonceront la politique de dispersion initiée il y a tout juste 20 ans sous le régime de Felipe González, lorsque les prisonniers politiques basques, réunis jusqu’alors dans la prison de Herrera de la Mancha, furent éparpillés aux quatre coins du royaume d’Espagne. Cette nouvelle action montre également l’échec de la politique de dispersion (qui s’étend aujourd’hui à 89 prisons, de l’extrême sud de l’État espagnol au nord de la France) : malgré les distances et toutes les barrières dressées entre eux, la détermination et la capacité de lutte collective des militants basques emprisonnés n’a jamais faibli.

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Comité de Solidarité avec le Peuple Basque-Paris

Le week-end prochain, 18 et 19 avril, les 764 prisonniers politiques basques ne se rendront pas au parloir. Par cette grève de la communication, ils dénonceront la politique de dispersion initiée il y a tout juste 20 ans sous le régime de Felipe González, lorsque les prisonniers politiques basques, réunis jusqu’alors dans la prison de Herrera de la Mancha, furent éparpillés aux quatre coins du royaume d’Espagne. Cette nouvelle action montre également l’échec de la politique de dispersion (qui s’étend aujourd’hui à 89 prisons, de l’extrême sud de l’État espagnol au nord de la France) : malgré les distances et toutes les barrières dressées entre eux, la détermination et la capacité de lutte collective des militants basques emprisonnés n’a jamais faibli.

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Comité de Solidarité avec le Peuple Basque-Paris

Le week-end prochain, 18 et 19 avril, les 764 prisonniers politiques basques ne se rendront pas au parloir. Par cette grève de la communication, ils dénonceront la politique de dispersion initiée il y a tout juste 20 ans sous le régime de Felipe González, lorsque les prisonniers politiques basques, réunis jusqu’alors dans la prison de Herrera de la Mancha, furent éparpillés aux quatre coins du royaume d’Espagne. Cette nouvelle action montre également l’échec de la politique de dispersion (qui s’étend aujourd’hui à 89 prisons, de l’extrême sud de l’État espagnol au nord de la France) : malgré les distances et toutes les barrières dressées entre eux, la détermination et la capacité de lutte collective des militants basques emprisonnés n’a jamais faibli.

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Comité de Solidarité avec le Peuple Basque-Paris

Le week-end prochain, 18 et 19 avril, les 764 prisonniers politiques basques ne se rendront pas au parloir. Par cette grève de la communication, ils dénonceront la politique de dispersion initiée il y a tout juste 20 ans sous le régime de Felipe González, lorsque les prisonniers politiques basques, réunis jusqu’alors dans la prison de Herrera de la Mancha, furent éparpillés aux quatre coins du royaume d’Espagne. Cette nouvelle action montre également l’échec de la politique de dispersion (qui s’étend aujourd’hui à 89 prisons, de l’extrême sud de l’État espagnol au nord de la France) : malgré les distances et toutes les barrières dressées entre eux, la détermination et la capacité de lutte collective des militants basques emprisonnés n’a jamais faibli.

 

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¿Pero por qué este encarnizamiento? Por la misma razón que hay hoy en día un número casi nunca igualado de presos y presas políticas vascas en la cárcel, que desde hace un año 14 vascos que habían llegado al final de una larga condena han visto cómo ésta se prolongaba de 20 a 30 años por la simple decisión del Tribunal Supremo español, que la organización de apoyo a los presos y presas “Askatasuna” ha sido prohibida por ese mismo tribunal, sus dirigentes encarcelados y sus bienes confiscados: de lo que se trata es de doblegar al movimiento de liberación nacional vasco, de agotar materialmente y moralmente a las familias, los amigos y al conjunto de los militantes, de hacer que la solidaridad sea cada vez más costosa y difícil. Lo que el terror franquista, en su tiempo, los asesinatos de los GAL, algunos años más tarde, o la tortura, tanto hoy como ayer (62 casos el año pasado), no han conseguido, los dirigentes españoles y franceses esperan conseguirlo -sin duda sin creérselo demasiado- a través de coger rehenes de la parte más activa, y cada vez más creciente, del pueblo vasco.

 

Hay que tener en cuenta -¿vale la pena recordarlo?- que el Estado francés es hoy en día un actor esencial de esta política: de cada cinco militantes vascos encarcelados, uno se encuentra en una cárcel francesa, en una situación de alejamiento y de desarraigo que se une a las condiciones de detención degradantes y deshumanizante propias del sistema carceral francés; la Justicia francesa, que se niega a reconocer el carácter político de la lucha de estos militantes, actúa como correa de transmisión de las leyes antidemocráticas españolas; la policia francesa no vacila en librar a la tortura a militantes vascos al entregarlos a las autoridades de Madrid.

 

Esta política muestra que estos Estados no se ponen en una perspectiva de paz para Euskal Herria, sino todo lo contrario, en una óptica de guerra indefinida, para la cual necesitarán constantemente nuevas armas, nuevas leyes liberticidas, nuevas medidas represivas. Esta opción, con dolorosas consecuencias para las sociedades española y francesa, así como para el pueblo vasco, es la resultante de una negativa inicial, la de reconocer la existencia de este pueblo y de su derecho de autodeterminación. Por el contrario, el movimiento independentista, en sus múltiples componentes, muestra cada día su voluntad de preservar y construir el futuro, de proponer soluciones políticas aceptables para el conjunto de las fuerzas en presencia y susceptibles de aportar una solución real a este conflicto.

 

Este camino hacia la paz, nuestro Comité se compromete a llevarla a la sociedad francesa. Con la certitud de que, a pesar de la desinformación y de la ofuscación actuales, acabará necesariamente imponiéndose a todos y todas.

 

17 de abril de 2009

Comité de Solidarité avec le Peuple Basque

==fr==

Pourquoi alors un tel acharnement ? Pour la même raison qu’il y a aujourd’hui un nombre quasi inégalé de prisonniers politiques basques en prison, que depuis un an 14 Basques parvenus au terme d’une longue peine ont vu celle-ci prolongée de 20 à 30 ans par simple décision du Tribunal Suprême espagnol, que le comité de soutien au prisonniers « Askatuna » a été interdit par ce même tribunal, ses dirigeants incarcérés et ses biens confisqués : il s’agit de faire plier le mouvement de libération nationale basque, d’épuiser matériellement et moralement les familles, les proches et l’ensemble des militants, de rendre la solidarité toujours plus coûteuse et difficile. Ce que la terreur franquiste en son temps, les assassinats des GAL quelques années plus tard ou la torture aujourd’hui comme hier (62 cas recensées l’année dernière) n’ont pas réussi à atteindre, les dirigeants espagnols et français espèrent encore – sans doute sans trop y croire – l’obtenir par cette prise d’otages d’une partie croissante des forces vives du peuple basque.

 

Car – est-ce la peine de le rappeler ? – l’État français est aujourd’hui un acteur essentiel de cette politique : plus d’un militant basque incarcéré sur cinq l’est dans une prison française, dans une situation d’éloignement et de déracinement qui s’ajoute aux conditions de détention dégradantes et déshumanisantes propres au système pénitentiaire français ; la Justice française, qui refuse de reconnaître le caractère politique de leur lutte, agit à l’encontre de ces militants comme courroie de transmission des lois antidémocratiques espagnoles ; la police française n’hésite pas à les livrer à la torture en les remettant aux autorités de Madrid.

 

Par cette politique, ces États montrent qu’ils ne se placent nullement dans une perspective de paix pour le Pays Basque, mais au contraire dans l’optique d’une guerre indéfinie, pour laquelle ils devront constamment fournir de nouvelles armes, de nouvelles lois liberticides, de nouvelles mesures répressives. Cette option, lourde de conséquences pour les sociétés espagnole et française autant que pour le peuple basque, résulte d’un refus initial, celui de reconnaître l’existence de ce peuple et son droit à l’autodétermination. À l’opposé, le mouvement indépendantiste, dans ses multiples composantes, fait chaque jour la preuve de sa volonté de préserver et construire l’avenir, de proposer des solutions politiques acceptables par l’ensemble des forces en présence et susceptibles d’apporter une réelle solution à ce conflit.

 

Cette voie de la paix, notre comité s’attache à la relayer auprès de la société française. Avec la certitude que, malgré la désinformation et l’aveuglement actuels, elle finira nécessairement par s’imposer à tous.

17 avril 2009

Comité de Solidarité avec le Peuple Basque

==eu==

Pourquoi alors un tel acharnement ? Pour la même raison qu’il y a aujourd’hui un nombre quasi inégalé de prisonniers politiques basques en prison, que depuis un an 14 Basques parvenus au terme d’une longue peine ont vu celle-ci prolongée de 20 à 30 ans par simple décision du Tribunal Suprême espagnol, que le comité de soutien au prisonniers « Askatuna » a été interdit par ce même tribunal, ses dirigeants incarcérés et ses biens confisqués : il s’agit de faire plier le mouvement de libération nationale basque, d’épuiser matériellement et moralement les familles, les proches et l’ensemble des militants, de rendre la solidarité toujours plus coûteuse et difficile. Ce que la terreur franquiste en son temps, les assassinats des GAL quelques années plus tard ou la torture aujourd’hui comme hier (62 cas recensées l’année dernière) n’ont pas réussi à atteindre, les dirigeants espagnols et français espèrent encore – sans doute sans trop y croire – l’obtenir par cette prise d’otages d’une partie croissante des forces vives du peuple basque.

 

Car – est-ce la peine de le rappeler ? – l’État français est aujourd’hui un acteur essentiel de cette politique : plus d’un militant basque incarcéré sur cinq l’est dans une prison française, dans une situation d’éloignement et de déracinement qui s’ajoute aux conditions de détention dégradantes et déshumanisantes propres au système pénitentiaire français ; la Justice française, qui refuse de reconnaître le caractère politique de leur lutte, agit à l’encontre de ces militants comme courroie de transmission des lois antidémocratiques espagnoles ; la police française n’hésite pas à les livrer à la torture en les remettant aux autorités de Madrid.

 

Par cette politique, ces États montrent qu’ils ne se placent nullement dans une perspective de paix pour le Pays Basque, mais au contraire dans l’optique d’une guerre indéfinie, pour laquelle ils devront constamment fournir de nouvelles armes, de nouvelles lois liberticides, de nouvelles mesures répressives. Cette option, lourde de conséquences pour les sociétés espagnole et française autant que pour le peuple basque, résulte d’un refus initial, celui de reconnaître l’existence de ce peuple et son droit à l’autodétermination. À l’opposé, le mouvement indépendantiste, dans ses multiples composantes, fait chaque jour la preuve de sa volonté de préserver et construire l’avenir, de proposer des solutions politiques acceptables par l’ensemble des forces en présence et susceptibles d’apporter une réelle solution à ce conflit.

 

Cette voie de la paix, notre comité s’attache à la relayer auprès de la société française. Avec la certitude que, malgré la désinformation et l’aveuglement actuels, elle finira nécessairement par s’imposer à tous.

17 avril 2009

Comité de Solidarité avec le Peuple Basque

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Pourquoi alors un tel acharnement ? Pour la même raison qu’il y a aujourd’hui un nombre quasi inégalé de prisonniers politiques basques en prison, que depuis un an 14 Basques parvenus au terme d’une longue peine ont vu celle-ci prolongée de 20 à 30 ans par simple décision du Tribunal Suprême espagnol, que le comité de soutien au prisonniers « Askatuna » a été interdit par ce même tribunal, ses dirigeants incarcérés et ses biens confisqués : il s’agit de faire plier le mouvement de libération nationale basque, d’épuiser matériellement et moralement les familles, les proches et l’ensemble des militants, de rendre la solidarité toujours plus coûteuse et difficile. Ce que la terreur franquiste en son temps, les assassinats des GAL quelques années plus tard ou la torture aujourd’hui comme hier (62 cas recensées l’année dernière) n’ont pas réussi à atteindre, les dirigeants espagnols et français espèrent encore – sans doute sans trop y croire – l’obtenir par cette prise d’otages d’une partie croissante des forces vives du peuple basque.

 

Car – est-ce la peine de le rappeler ? – l’État français est aujourd’hui un acteur essentiel de cette politique : plus d’un militant basque incarcéré sur cinq l’est dans une prison française, dans une situation d’éloignement et de déracinement qui s’ajoute aux conditions de détention dégradantes et déshumanisantes propres au système pénitentiaire français ; la Justice française, qui refuse de reconnaître le caractère politique de leur lutte, agit à l’encontre de ces militants comme courroie de transmission des lois antidémocratiques espagnoles ; la police française n’hésite pas à les livrer à la torture en les remettant aux autorités de Madrid.

 

Par cette politique, ces États montrent qu’ils ne se placent nullement dans une perspective de paix pour le Pays Basque, mais au contraire dans l’optique d’une guerre indéfinie, pour laquelle ils devront constamment fournir de nouvelles armes, de nouvelles lois liberticides, de nouvelles mesures répressives. Cette option, lourde de conséquences pour les sociétés espagnole et française autant que pour le peuple basque, résulte d’un refus initial, celui de reconnaître l’existence de ce peuple et son droit à l’autodétermination. À l’opposé, le mouvement indépendantiste, dans ses multiples composantes, fait chaque jour la preuve de sa volonté de préserver et construire l’avenir, de proposer des solutions politiques acceptables par l’ensemble des forces en présence et susceptibles d’apporter une réelle solution à ce conflit.

 

Cette voie de la paix, notre comité s’attache à la relayer auprès de la société française. Avec la certitude que, malgré la désinformation et l’aveuglement actuels, elle finira nécessairement par s’imposer à tous.

17 avril 2009

Comité de Solidarité avec le Peuple Basque

==it==

Pourquoi alors un tel acharnement ? Pour la même raison qu’il y a aujourd’hui un nombre quasi inégalé de prisonniers politiques basques en prison, que depuis un an 14 Basques parvenus au terme d’une longue peine ont vu celle-ci prolongée de 20 à 30 ans par simple décision du Tribunal Suprême espagnol, que le comité de soutien au prisonniers « Askatuna » a été interdit par ce même tribunal, ses dirigeants incarcérés et ses biens confisqués : il s’agit de faire plier le mouvement de libération nationale basque, d’épuiser matériellement et moralement les familles, les proches et l’ensemble des militants, de rendre la solidarité toujours plus coûteuse et difficile. Ce que la terreur franquiste en son temps, les assassinats des GAL quelques années plus tard ou la torture aujourd’hui comme hier (62 cas recensées l’année dernière) n’ont pas réussi à atteindre, les dirigeants espagnols et français espèrent encore – sans doute sans trop y croire – l’obtenir par cette prise d’otages d’une partie croissante des forces vives du peuple basque.

 

Car – est-ce la peine de le rappeler ? – l’État français est aujourd’hui un acteur essentiel de cette politique : plus d’un militant basque incarcéré sur cinq l’est dans une prison française, dans une situation d’éloignement et de déracinement qui s’ajoute aux conditions de détention dégradantes et déshumanisantes propres au système pénitentiaire français ; la Justice française, qui refuse de reconnaître le caractère politique de leur lutte, agit à l’encontre de ces militants comme courroie de transmission des lois antidémocratiques espagnoles ; la police française n’hésite pas à les livrer à la torture en les remettant aux autorités de Madrid.

 

Par cette politique, ces États montrent qu’ils ne se placent nullement dans une perspective de paix pour le Pays Basque, mais au contraire dans l’optique d’une guerre indéfinie, pour laquelle ils devront constamment fournir de nouvelles armes, de nouvelles lois liberticides, de nouvelles mesures répressives. Cette option, lourde de conséquences pour les sociétés espagnole et française autant que pour le peuple basque, résulte d’un refus initial, celui de reconnaître l’existence de ce peuple et son droit à l’autodétermination. À l’opposé, le mouvement indépendantiste, dans ses multiples composantes, fait chaque jour la preuve de sa volonté de préserver et construire l’avenir, de proposer des solutions politiques acceptables par l’ensemble des forces en présence et susceptibles d’apporter une réelle solution à ce conflit.

 

Cette voie de la paix, notre comité s’attache à la relayer auprès de la société française. Avec la certitude que, malgré la désinformation et l’aveuglement actuels, elle finira nécessairement par s’imposer à tous.

17 avril 2009

Comité de Solidarité avec le Peuple Basque